Pour voir la résurgence secondaire, 85 mètres plus haut, 700 mètres plus loin : la résurgence secondaire et son barrage
L'exurgence "primaire", le Chaudron, (devant la personne, ou év, avec la "marmite" à côté, créée par la rotation de l'eau et des cailoux qui s'y trouvent). Lors de fortes pluies, elle ne peut rejeter plus. Dès lors le réseau monte en charge et l'exurgence secondaire (700m plus loin, 85m. plus haut) se remplit, se déverse dans le lit supérieur et viendra rejoindre ici (flèche) |
Les débuts de la désobstruction se sont faits en se baissant, simplement, avec de l'eau jusqu'aux genoux (1970). Puis il a fallu masque et tuba. Puis bouteilles d'air, seau et corde. (CSS-L 1974) |
Le travail au fond : remplir un demi-tonneau. Lorsque l'autre demi-tonneau arrive, le décrocher, crocher celui-ci, donner le signal sur la corde... et ainsi de suite. (*) concernant le scaphandre ci-contre... |
Ce jour-là, l'eau est si trouble, la pression si forte (voir les deux traits orange et rouge a g.) que le plongeur y va... parce qu'on est là. Il faut savoir que, si la surface est, en surface, de mettons 4m2, au fond, du fait d'une diaclase, elle est de moins d'un mètre carré... donc 4 x plus forte!... |
Par la suite, comme nous accumulions les mètres cubes de cailloux (à mon idée section moyenne du puits 3m2, fois hauteur 12m = 36m3 soit peut'être 60 tonnes!), la commune a fait en partie évacuer par camion, et, avec le reste, constituer un chemin d'accès que l'on voit ici |
Là, on est attentif au signal donné sur la corde... car, en bas, au fond, on n'aime pas attendre |
Le seau, pour ne pas être trop lourd (à chaque sortie de l'eau)... a des trous, bien sûr |
Puis on amène le demi-tonneau sur le platelage. On le décroche, on le vide dans la brouette, on le recroche, et, vite, en bas, car, en bas, l'autre est peut'être plein et attendre, c'est lancinant... |
Et cela, d'après mes notes, bon an mal an, quelque 25 fois, de 1970 à 74...
Je me souviens avoir vu passer... bien des ferrailles, dont des fers à repasser d'antan, des fers à cheval, bouts de chaîne, chaînes à vélo, et même...
une boîte en métal où il était marqué Lebel! Eh oui, elle contenait de la munition pour fusil! On nous a dit que, juste en-dessus du chaudron, il y avait eu... une forge!
Puis, lorsqu'il a été évident qu'on ne pourrait aller plus bas que ces 10-12 mètres, nous avons passé quelques temps à vider la marmite (bcp plus circulaire qu'il n'y parait sur cette photo), la rendant plus attrayante...
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La Commune avait posé une plaque mentionnant le très gros travail fourni là par des membres du Centre de Sports sous-marins de Lausanne, CSS-L. Redonnant sa renommée au Chaudron, en faisant passer sa profondeur apparente de... 40cm... à quelque 11 mètres!
Pour voir la résurgence secondaire, 85 mètres plus haut, 700 mètres plus loin : >>> à "la source, le barrage"...
(retour à "Limnologie"...) ... ou (mieux) :
Comme on est dans
Bonne exploration... du passé!
-les niveaux des eaux et
-en partie dans la limnologie (science des eaux superficielles continentales ou intérieures...)... une suggestion : prenez un moment pour vous faire une idée sur
- la variation du niveau des deux lacs rhodaniens par le lien : "les deux lacs rhodaniens"...)